Médiathèque de  Bizanet 11200

Atelier d'écriture du mercredi 26 juin 2013

Rédigé par Blog de la La Médiatheque de Bizanet

À partir de noms composés inventés à partir d'autres, écrire un texte d'une dizaine de lignes.

Exemple de noms : gratte-douleur, rince-cœur, crayon-plume, porte-saison, mort-aux-vaches, échange-libre, quatre-temps, porte-tête, aide-mouche, lance-fox, va-nu-vent, …...

Va-nu-vent, nous nous regroupions afin de ne plus être des demi-moutons.

Nous nous rassemblions autour de Marie-Pierre à la médiathèque.

Crayon-plume en main, nous mettions en ligne et hors-page nos échange-libres.

C'était, grâce à elle, notre manière d'écrire nos passe-misères. Quel que soit le mois c'était notre porte-saison, notre coupe-neige et chasse-feu.

On pouvait là écrire : mort-aux-vaches. Deux heures de crève-conteneurs.

Merci, Marie-Pierre de ce temps de porte-cœurs, d'amuse-madame et d'amuse-monsieur.

Sylvie

Quand elle prit son crayon-plume, elle ne pensait pas que les deux roues carrées la renverseraient dans le chasse-feu.

Alors, pour atténuer son gratte-douleur, elle but son rince-cœur en quatre-temps et se retrouva dans le passe-misère.

Pour elle, le porte saison de la chasse au lance fox file était bien fini.

Janine

À l’académie des mots, naissent en échanges libres, textes en prose ou en vers.

À l’aide du taste-papier, on accouche de gratte-douleur, de passe-misères ou d’amuse-madame sous le lance-fox de Marie-Pierre.

Quel rince-cœur de nous quitter pendant 3 mois !

Bien croque-à-vous !

Marie

Je prends mon crayon-plume pour écrire en échange-libre ces quelques lignes en passe-misère. Mais d’abord, je m’arrête à l’auberge Bernard Maillard ou un demi-mouton entre deux roues carrées étouffe la flamme en cuisant.

En attendant, je prends l’apéritif avec quelques amuse-madame. Et, quand le coupe-neige chasse le feu, je passe à table.

Jean-Luc

J’avais bu trois bouteilles de rince-cœur, j’étais ivre comme Bernard Maillard.

Pourquoi diable a-t’il fallu que du haut de mon porte bagages à moteur, je pisse au vent ?

Je ne sais. Avec mon haleine de fox-file, j’avais urgemment besoin d’un chasse-feu, tout au moins d’un étouffe-flammes, sans quoi ma gratte-douleur ne voudrait bientôt plus de moi comme amuse-madame.

Mais après tout, quelle importance ? Des années à me tenir au croque-à-vous pour cette nue-tête-à-claque, à être son demi mouton dans notre modeste deux pièces plus trois. Il était temps qu’arrive pour le traine-l’œil que j’étais le quatre-temps de l’échange-libre.

Mort aux vaches !

Alain

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